La SHT n’a pas vocation à gérer les milieux favorables à l’herpétofaune, toutefois dans le but de protéger les amphibiens et reptiles menacés, elle a le devoir de signaler tous les sites d’intérêt en danger de transformation, de comblement ou qui nécessite un entretien.

Puisque les Espaces Naturels Sensibles sont en grande partie répertoriés par le Conseil Général d’Indre-et-Loire, un suivi régulier des biotopes et des espèces permettra d’intervenir rapidement en cas de besoin.

Par contre, en ce qui concerne le suivi des mares, des haies, des corridors naturels et de tous les sites privés indispensables à la reproduction des espèces, la SHT devra signaler toutes les atteintes à ces biotopes afin de les protéger.

En 20 ans, environ 1/3 des mares a été comblé, de nombreuses haies ont été arrachées pour faire place à de grandes surfaces cultivables «uniformes et propres». 
Il reste peu d’exploitations d’élevage, les mares prairiales n’ont plus d’utilité, celles qui subsistent sont envahies par les arbres et la vase, d’autres servent de décharge avant d’être recouvertes de terre.
Les plans d’eau de loisir et les réservoirs pour l’irrigation, à bords abruptes, n’accueillent ni les amphibiens, ni les reptiles.

Nous incitons les propriétaires de mares à effectuer un minimum de travaux d’entretien pour sauvegarder ces milieux qui sont des réservoirs riches en biodiversité (Faune et flore). Les membres de la SHT peuvent participer à la restauration de petites mares et invitent les particuliers à en créer de nouvelles lorsqu’ils disposent d’un terrain aménageable propice au retour des amphibiens. L’action consiste au retrait des grosses branches tombées à l’eau, à la coupe de quelques arbres cernant le point d’eau et à l’enlèvement partiel des roselières envahissantes.

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